Crise sanitaire : comment faire face à une baisse de revenus ?

La crise sanitaire s’accompagne de mesures sociales en entreprises impactant le portefeuille des Français. Les fins de mois sont de plus en plus difficiles pour une grande partie de la population. Toutefois, certaines sources d’économies assez faciles à mettre en place sont encore peu exploitées.

Côté pile : des sources d’économies immédiates


Le pouvoir d’achat des Français en période de crise épidémique peut être renforcé par deux leviers : les économies relatives à des renégociations de contrats et résiliations, et les sources de revenus complémentaires grâce à la location de biens peu, voire non utilisés.

  • Les factures d’énergie : Les factures d’énergie sont la première source d’économie pour un ménage. Ces contrats courent généralement sur de longues années sans pour autant les renégocier. Toutefois, l’ouverture du marché à la concurrence pour l’électricité a considérablement chamboulé le secteur avec des offres bien différentes d’un fournisseur à l’autre selon la localisation. En utilisant un comparateur, on déterminera quel fournisseur d'électricité choisir, en simulant sa situation. Si l’on prend l’exemple d’une famille de 2 enfants à Limoges, le prix au kWh varie entre 0,143 9 € et 0,165 8 € selon éléctricité .net. En moyenne une personne consomme environ 1100 kWh/an, soit 4400 kWh pour une famille de 4 enfants. Ainsi, sur Limoge les économies à l’année peuvent atteindre 100 € pour une consommation identique en changeant de fournisseur d’électricité.

  • Les abonnements : les abonnements sont globalement sous-exploités en période de Covid. Entre des forfaits mobiles avec des contrats à hauts niveaux de données cellulaires, l’abonnement à la salle de sport ou encore les cartes d’abonnement au cinéma, les optimisations pourront conduire à des économies significatives. Penser donc à renégocier votre contrat ou le résilier en cas d’inutilisation dans un futur proche.

  • Les assurances : les assurances sont actuellement sous les feux des projecteurs, car le taux de sinistralité est retombé depuis les épisodes de confinement. Ainsi, suite aux pressions sociales, les assurances agissent au cas par cas. N’hésitez donc pas à renégocier votre contrat habitation ou auto ou faire jouer la concurrence. Pour les contrats auto, des contrats au kilomètre existent. En période de restrictions sur les déplacements, cette formule s’avère être très utile.

Côté face : chercher des sources de revenus complémentaires

Les revenus complémentaires faciles à mettre en place font référence à l’ensemble des biens ayant une valeur aux yeux des gens et pour lesquels vous n’en faites pas usage régulièrement. En voici une liste non exhaustive.

  • La location de voiture : La crise actuelle limite considérablement les déplacements personnels. Ainsi, les véhicules personnels sont beaucoup moins exploités qu’avant l’épidémie. C’est pourquoi il est intéressant de mettre en location sans véhicule personnel auprès des particuliers. La demande reste forte malgré le contexte, puisque de nombreux particuliers souhaitent éviter les transports en commun durant cette période. Comptez entre 100 et 300 € de location par mois.

  • La location d’une chambre : La location d’une chambre peut générer quelques centaines d’euros par mois pour un propriétaire. Ainsi, si vous disposez d’une chambre inutilisée ou si vous avez une chambre d’amis actuellement inoccupée pour cause d’interdiction de rassemblements, profitez-en pour la louer. Attention, la sous-location est interdite, à moins de s’être mis d’accord avec son bailleur ou son propriétaire.

  • Les locations de biens personnels : le confinement rime souvent avec travaux de rénovation. Profitez donc de cette période pour louer vos biens personnels à des fins utiles. Entre les perceuses les tondeuses à gazon ou autres matériels de bricolage, la liste des biens louables est longue.


Notez que pour l’ensemble de ces solutions, des plateformes spécialisées en ligne existent afin de mettre en relation les loueurs et les locataires